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Damnatio memoriae

Pièce historico-gore-burlesque en un acte
Théâtre

L’empereur Auguste Commode vit ses dernières heures au milieu d’un banquet à Rome. À ses invités, il raconte ses exploits guerriers et ses récentes conquêtes sur les bords du Danube. Tyrannique et sanguinaire, vulgaire et débauché, il s’identifie au demi-dieu Hercule et se déclare plus grand que Jupiter. Après son assassinat, le Sénat proclame la damnatio memoriæ, la condamnation à l’oubli : on efface son nom, on détruit les statues à son effigie.Sébastien Dodge s’inscrit en faux contre cet oubli, contre cette censure totale, et ressuscite, dans une pièce burlesque et gore, la mémoire de ces assoiffés de pouvoir et de sang qu’étaient les maîtres de l’Empire romain du IIIe siècle, successeurs légitimes ou usurpateurs. Plus de soixante personnages défilent, des plus tragiques aux plus pathétiques, dans ce condensé théâtral d’ascensions et de chutes. Entre rire et malaise, extravagance et parodie, tous ces figurants de l’histoire seront avalés par la spirale infernale de la violence. Damnatio memoriæ : pour la rédemption de la mémoire et l’obligation de se rappeler que les tyrans existent toujours.

2014 | L'instant scène | 108 pages | ISBN: 978-2-89502-359-3
15.95 $
2014 | livre numérique PDF | 108 pages | ISBN: 978-2-89502-869-7
11.99 $